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L'Ososphère : quatre jours de résidence artistique en vidéo

Un parcours artistique entre dôme et conteneurs : c’est ce que proposait pendant quatre jours L’Ososphère sur le campus. Les artistes invités ont exploré les transformations d’une société numérique en train de se faire et déployé un étonnant et éphémère Jardin d’hiver.

Ce Jardin d’Hiver a été organisé en partenariat avec l’Unistra, avec le soutien des Investissements d’avenir.

Retour en vidéo sur l'événement grâce à Utv.

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L'Ososphère en images

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Régis Bello remonte le fil de la Route de la Soie

Le président de la Fondation Unistra voue une passion indéfectible à l’histoire de cet itinéraire caravanier reliant Orient et Occident. En un demi-siècle, au gré de ses lectures et voyages, il a patiemment tissé la trame d’un dictionnaire personnel aux multiples entrées, aujourd’hui publié sous forme de livre.

Voilà tout juste 50 ans, Régis Bello, alors jeune étudiant, pousse la porte de la bibliothèque de l’École polytechnique, qu’il vient d’intégrer. « Le premier livre sur lequel je suis tombé était La Route de la Soie, de Luce Boulnois, chercheur au CNRS, publié deux ans plus tôt. » Une référence sur le sujet, qui l’est encore aujourd’hui. Sa lecture marque le commencement d’une passion qui ne le quittera plus.

Au cours de la carrière professionnelle qui s’ensuit, ses fonctions à la tête de grandes entreprises en Belgique, dans le Nord de la France ou encore en Alsace conduisent Régis Bello à de nombreux déplacements. Il en profite pour visiter la Chine et aussi, en touriste, les pays composant l’itinéraire de la Route de la Soie : Pakistan, Mongolie, Asie Centrale, Iran, Arménie, Géorgie, Syrie, ainsi que les musées retraçant cette histoire qui le fascine. Comme une prédestination au voyage, la famille de Régis Bello est composée de grands voyageurs. En parallèle, il accumule une impressionnante bibliothèque dédiée à son sujet de prédilection, qui comprend aujourd’hui près de 400 ouvrages, récits de voyage, biographies, ouvrages scientifiques, sans oublier les livres d’art.

Des Abbassides au Zoroastrisme

Désormais retraité, après seize années passées à la tête du groupe De Dietrich – une retraite très active, entre l’administration de plusieurs sociétés et la présidence de la fondation – Régis Bello est parti de son dictionnaire personnel, composé au gré des années, « presque un dictionnaire amoureux, pourrait-on dire », pour bâtir la trame d’un livre grand public.

Le résultat : un ouvrage dense, comptant 315 entrées, reliées entre elles au moyen d’astérisques et agrémentées de cartes. S’y succèdent définitions de quelques lignes et longs développements, toujours dans un style sobre et factuel. Des Abbassides au Zoroastrisme, on y apprend que ce sont les Huns qui, en raison de leurs assauts répétés, ont poussé les Chinois à partir à la découverte de leurs territoires occidentaux, zone d’éclosion de fructueux échanges commerciaux. Que parmi les marchands, caravaniers et voyageurs, témoins de l’histoire de la Route de la Soie, se sont glissés de nombreux affabulateurs, en particulier au Moyen-Âge.

On voyage, aussi, au gré de cet itinéraire mythique reliant Chang’an (actuelle Xian) à Constantinople via Kashgar, Samarcande ou encore Ispahan et Bagdad, laissant son esprit vagabonder à travers les montagnes du Karakorum qui figurent en couverture, au fil des étapes que suivit Marco Polo, à la fin du XIIIe siècle. « Au final, la Route de la Soie n’est qu’un prétexte à une étude plus large de 2 000 ans d’histoire des civilisations et de riches échanges commerciaux, religieux, diplomatiques, scientifiques, culturels et artistiques, entre l’Orient et l’Occident », confie Régis Bello.

Le résultat de ce travail d’une vie, publié aux Editions du Signe (Eckbolsheim), il l’a envoyé aux filles de Luce Boulnois, avec qui il a correspondu quelque temps. L’inspiratrice de sa passion est décédée voici quelques années. Lui continue d’alimenter de notices son dictionnaire personnel. Remet l’ouvrage sur le métier, inlassablement.

Dictionnaire de la Route de la Soie, de Régis Bello, aux Editions du Signe, 359 pages, 22 €, disponible en librairies et aux Editions du Signe.

Elsa Collobert

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Les Amis du musée Adolf-Michaelis redonnent vie aux collections du Palais U

L’association des Amis du musée Adolf-Michaelis est née en mars dernier, émanation du groupe d’étudiants organisateurs de l’exposition Via la Grèce. Pour valoriser les collections archéologiques du Palais universitaire, ils ont des projets plein leurs cartons.

Nom de code

Des étudiants en histoire, archéologie et histoire de l’art se sont rassemblés en mars 2015, pour créer l’association des Amis du musée Adolf-Michaelis. « Un an plus tôt, nous avions organisé Via la Grèce, exposition d’une vingtaine de moulages provenant des collections de l’Université de Strasbourg », explique Anatole Boule, président de l’association, qui présidait auparavant l’Association des étudiants en sciences historiques (AESH).

Raison d’être

Leur but : développer la valorisation des collections de l’Institut d’archéologie classique de l’Université de Strasbourg – la plus importante collection universitaire en France pour ce qui concerne les moulages. Collection qui comprend, outre ces reproductions de statues et reliefs d’originaux antiques, des photographies de vestiges archéologiques, des objets d’époque antique et plusieurs milliers de plaques de verre (ancêtres des diapositives).
« Le usée Adolf-Michaelis, qui rassemble l’ensemble de ces collections, existe depuis 1872, date à laquelle Adolf Michaelis devient le premier titulaire de la chaire d’archéologie classique. » Le professeur allemand présida le concours de création du Palais universitaire, quasiment construit sur mesure pour abriter sa collection. « Les moulages avaient alors une visée pédagogique. 1 770 œuvres en plâtre, ainsi que des objets originaux et des photographies destinés à compléter l’enseignement de l’art grec, occupaient 1 400 m2 du premier étage du palais », complète Jonas Parétias, trésorier. Depuis cette année, deux créneaux d’ouverture au public sont proposés : le mardi, de 9 h à 13 h, et le mercredi, de 15 h à 19 h (également visites sur demande).

Lieu de rassemblement

Le petit millier de moulages restants de la collection est conservé en rez-de-jardin du Palais U. L’association y dispose d’un petit local, adjacent au musée où les membres assurent l’accueil de la cinquantaine de visiteurs hebdomadaires.

Membres

L’association compte une cinquantaine de membres. « Majoritairement des étudiants dévoués et enthousiastes, tient à insister Jean-Yves Marc, professeur d'archéologie romaine et directeur de l’Institut d’archéologie classique, dont dépend le musée. Une exception dans le paysage des gypsothèques* françaises. » Le conservateur du musée apporte son expertise à travers son comité scientifique. « Une caution scientifique indispensable », assure Anatole Boule.

 Crédit : Pascal Disdier/CNRS-UMR7044

Actions

Dans leur action de redynamisation de ce patrimoine historique et pédagogique, les Amis du musée peuvent compter sur le soutien de l’université : deux financement IdEx leur ont été alloués, ainsi que 10 000 € de la Fondation Université de Strasbourg. Les premiers leur ont permis d’entamer une rénovation des réserves et de leur atelier. En projet : une extension des zones d’exposition et une réorganisation muséographique. L’aide de la fondation sera allouée à une refonte de la signalétique et à l’installation d’une borne numérique. « Nous avons aussi lancé un inventaire collaboratif de la collection », s’enthousiasme Jonas Parétias. Objectif : mettre à disposition le résultat de ce travail via une plateforme, baptisée Collective Access, dans la foulée du travail de numérisation des photographies. Et, à partir de la rentrée 2016, à travers la signature d’une convention avec le rectorat, des visites de scolaires avec animations « à la carte » seront déployées. Des contacts ont également été noués avec la Ville : « Nous estimons pouvoir répondre à un vide dans l’offre culturelle strasbourgeoise, en ce qui concerne la période de l’Antiquité. »

Mot du président

« Le musée Adolf-Michaelis est un centre de développement d’aptitudes professionnelles ouvert à tous et qui est géré par l’association des Amis du musée Adolf-Michaelis. Ce que nous pouvons espérer de mieux pour ce musée est qu’il soit, à terme, reconnu pour son contenu complétant une offre culturelle strasbourgeoise. »

Contact

Amis du musée Adolph-Michaelis, 9 place de l’Université
Site webcourrielpage Facebook

*Local où l'on conserve les moulages, les plâtres et les reproductions d'œuvres, en particulier de sculptures.

E.C.

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Jardin des sciences : des conférences le mardi aussi !

Le Jardin des sciences poursuit l’action de l’Université du temps libre (UTL), dissoute en avril dernier, en organisant des conférences ouvertes à tous et gratuites les mardis à 15 heures, en parallèle de son cycle de conférences du jeudi.

« Le Jardin des sciences, en tant qu’acteur de la diffusion de la culture scientifique et technique de l’Université de Strasbourg, a volontiers accepté de poursuivre l’action de l’Université du temps libre, dissoute au printemps dernier après 40 ans d’existence », explique Astrid Chevolet, responsable de la coordination des actions de ce service. Cette association proposait des conférences sur des thématiques assez variées à ses adhérents les mardis, à 15 heures. « Nous avons choisi de conserver cet horaire qui convient bien au public de l’UTL – des seniors – mais qui permet aussi d’attirer un public plus jeune, notamment les lycéens. » Le Jardin des sciences s’inspire bien sûr des sujets proposés par l’UTL, tout en développant le côté scientifique ; il suit autant que possible l’actualité du moment. Au mois de janvier, par exemple, une conférence sera dédiée à Tristan Tzara, en lien avec l’exposition consacrée au poète, écrivain d’art et collectionneur au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg. « Nous essayons aussi d’enrichir la programmation avec des choses propres au Jardin des sciences, comme la conférence-visite de l’Institut de physique du 18 novembre, dans le cadre de la Journée européenne du patrimoine universitaire », ajoute Astrid Chevolet.

Une campagne de dons pour soutenir les conférences du Jardin des sciences

Dans ce sens, une conférence sur l’hypnose médicale se déroulera le mardi 1er décembre. Proposée l’année dernière dans le cadre des conférences du jeudi, elle avait attiré plus de 300 personnes. Et Aude Chatelard, lauréate de la finale régionale du concours Ma thèse en 180 secondes, animera, le 8 décembre, une conférence sur la religion, terrain d’expression de la citoyenneté des femmes dans la Rome ancienne.

En parallèle, le Jardin des sciences poursuit également l’action de l’UTL en région, en proposant des conférences à Erstein, Haguenau, Molsheim, Saverne et Schirmeck. Et étant donné la gratuité des conférences, ceux qui souhaiteraient soutenir l’action du Jardin des sciences peuvent le faire via la Fondation Université de Strasbourg. Ces dons permettront notamment d’inviter un grand nombre de chercheurs et de professionnels, de développer de nouvelles thématiques et de proposer des activités complémentaires (visites, événements, etc.).

  • Les mardis, à 15 heures, à l’amphithéâtre Eisenmann de la Faculté de droit (en 2015)
  • Voir la programmation

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Étudiants, à vos plumes (stylos, claviers...) !

Chaque année, l’Université de Strasbourg propose à l’ensemble de ses étudiants de participer au concours de littérature Prix Louise-Weiss*.

Ce concours de nouvelles est un prix de littérature par et pour les étudiants auquel toute la communauté universitaire s’associe.

Les étudiants-auteurs ont jusqu’au 8 janvier 2016 pour s'inscrire et envoyer une nouvelle de 15 000 signes sur le thème 2016 de “La blessure”. Un jury, composé à parité de personnels de l'université et d'étudiants, sélectionnera les dix meilleurs textes.

Ceux-ci seront soumis aux votes des 46 627 étudiants de l’université à partir du 22 février 2016.

Les auteurs des dix textes sélectionnés seront invités à la cérémonie de remise de prix organisée le 21 avril 2016, en présence de l’écrivain Yves Charnet, le parrain de l’édition 2016 du Prix Louise-Weiss.

 

L’université publiera un recueil des 10 meilleures nouvelles en partenariat avec la Fondation des Presses universitaires de Strasbourg.

* Avec le soutien des Investissements d'avenir.

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Chaîne humaine et foule de rendez-vous contre le sida

Tests de dépistage anonymes et gratuits au Sumps, stands d'information, animations... La fin du mois de novembre et le début de décembre sont marqués par de nombreuses actions en lien avec la lutte contre le sida. Point d'orgue de cette mobilisation : le mardi 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le VIH.

Malgré des avancées thérapeutiques considérables, en France, 30 000 personnes ignorent encore leur séropositivité et n’accèdent de ce fait pas aux traitements efficaces disponibles.

Pour sensibiliser le grand public, notamment à l’importance du dépistage, la Ville de Strasbourg, la Coordination régionale de lutte contre l'infection à VIH (Corevih) Alsace, l’Université de Strasbourg et les acteurs engagés dans la lutte contre le VIH organisent, mardi 1er décembre 2015, des actions d’information, de prévention et de sensibilisation à travers la ville.

Au programme, notamment, de la journée : chacun est invité à participer à la formation d'un ruban rouge humain, sur le parvis de la Faculté de droit, à 12 h 30. N'oubliez pas vos tee-shirts rouges ! Dans le même temps, entre 12 h et 14 h, le Sumps répondra à toutes les questions.

En parallèle, des dépistages anonymes et gratuits sont proposés du 28 novembre au 4 décembre, au Sumps, tous les jours, sans rendez-vous, de 14 h à 16 h 30. Sans oublier les stands d'informations et animations déployés sur le campus, les mercredi 25 (resto U Paul-Appell) et jeudi 26 novembre (K'fet des sciences).

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Une célébration studieuse pour les 10 ans du Ceere

Le 6 novembre dernier, le Centre européen d’enseignement et de recherche en éthique (Ceere) de l’université a placé la célébration de ses 10 ans sous le signe de la recherche.

La manifestation-anniversaire du Ceere, dirigé par le professeur Marie-Jo Thiel, était intitulée « L’éthique, une compétence universitaire exigeante et socialement indispensable ». L’événement a rassemblé un public très nombreux au Palais universitaire, pour partager retours d’expérience de terrain, avec des analyses d’enseignants, et témoignages d’étudiants. Cela a aussi été l’occasion de discuter des expériences étrangères et, finalement, de la place et de l’importance de la reconnaissance de l’éthique en politique, en entreprise, au sein du monde associatif et bien sûr l’université. Un vin d’honneur animé par l’association des Anciens du Ceere et la compagnie Les libres penseurs a conclu ce temps fort.

Parmi les points à retenir de cette journée : le besoin d’une éthique interdisciplinaire, le sérieux et l’exigence d’une telle formation, l’ouverture à l’international et en particulier à l’Europe. Un press-book a été composé pour l’occasion, il est téléchargeable sur le site internet du Ceere.

L’atout majeur du Ceere, mis en place en septembre 2005 comme structure visibilisant le master Éthique porté par les trois anciennes universités de Strasbourg aujourd’hui fusionnées, est la formation interdisciplinaire en éthique comme savoirs et savoir-faire spécifiques. Elle s’adosse à une recherche universitaire de haut niveau, bénéficiant des compétences d’enseignants-chercheurs et de chercheurs issus de diverses disciplines et unités de recherche et cela dans toutes les spécialités (Éthique et société, Ethique et pratiques gérontologiques) et tous les parcours. L’importance prise par la recherche en éthique a conduit les écoles doctorales à en faire une spécialité de doctorat et HDR.

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La force du droit s’empare des trilogies Star Wars

Quel rapport entre Star Wars et le droit ? A priori, aucun. Et pourtant, les membres de l’association MédiaDroit font le pari de prendre Luke Skywalker, Han Solo, maître Yoda et autre R2-D2 comme objets d’étude sous un prisme juridique.

L’équipe n’en est pas à son premier coup d’éclat : cette soirée d’étude intervient un an après le succès d’une manifestation similaire, alors appliquée au Seigneur des anneaux. La quinzaine de juristes intervenants devraient offrir aux fans de l’épopée de George Lucas de quoi patienter avant la sortie sur les écrans du prochain volet, le 16 décembre…

  • Soirée d’études « Le droit contre-attaque »*, jeudi 3 décembre 2015, à 16 h, amphithéâtre Cavaillès, au Patio. Entrée libre.
  • Consulter le programme (sous réserve de modifications)

* Le projet a bénéficié du soutien des IdEx dans le cadre du programme d’Investissements d’avenir.

Interview de Jérôme Lasserre-Capdeville

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La retraite, ça se prépare...

L'Université de Strasbourg et le CNRS organisent un forum-rencontre afin d'aider leurs personnels, et notamment les plus de 50 ans, à bien préparer leurs retraites.
Ce forum aura lieu à la Misha (campus de l'Esplanade), le mercredi 2 décembre de 10h30 à 16h. On pourra s'y informer sur ses droits, sa couverture santé, la gestion de son patrimoine et sa vie sociale.
Les services de pensions du CNRS et de l'Unistra, la Carsat (caisse d'assurance retraite et de santé au travail), l'Ircantec (retraite complémentaire de la fonction publique), la chambre des notaires, la MGEN et France Bénévolat y seront présents pour informer les différents publics.
Deux conférences viendront agrémenter cette manifestation :
- 11h : la retraite dans la Fonction publique par Sébastien Grésik, responsable du services des pensions et accidents du travail du CNRS
- 13h30 : le vieillissement en question, l'oeil du clinicien par le professeur Thomas Vogel, service de médecine interne-gériatrie au CHU de Strasbourg.

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Wendelin Werner « gribouille au hasard » devant 600 lycéens

Offrir un exposé ludique à quatre amphithéâtres bondés (dont trois par retransmission vidéo) : tel était le défi de Wendelin Werner, mathématicien français lauréat de la médaille Fields. Pari tenu. Avec, peut-être, à la clé, la naissance de vocations parmi le public de lycéens.

On dit de la bosse des maths qu’elle serait innée. Mais le virus des mathématiques peut aussi s’attraper par bien d’autres moyens : une révélation en classe, un professeur brillant ou la démonstration imparable d’un génie de la discipline…
Wendelin Werner, mathématicien de 47 ans, professeur à l’ETH Zurich et membre de l’Académie des sciences, est de ceux-là. Une heure durant, devant un public fourni de lycéens accompagnés de leurs professeurs, il a multiplié les exemples concrets illustrant au quotidien sa spécialité : les probabilités. Une autre façon de voir les mathématiques, par le prisme du pixel, par exemple, qui pourrait donner à ces jeunes des idées pour la poursuite future de leurs études…

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Shigeru Ban, architecte "humanitaire" en conférence au Conseil de l'Europe

Son nom vous est sans doute inconnu, mais ses réalisations architecturales peut-être moins. L'architecte japonais Shigeru Ban, lauréat 2014 du prix Pritzker (l'équivalent du Nobel pour l'architecture), donne une conférence au Conseil de l'Europe, jeudi 3 décembre.

Shigeru Ban, architecte japonais qui a signé, entre autres, le Centre Pompidou Metz, anime une conférence intitulée "Works and humanitarian activities", jeudi 3 décembre 2015, dans l'auditorium du Conseil de l'Europe. Il répond ainsi à l’invitation du Consulat général du Japon, de l’Université de Strasbourg et du Conseil de l’Europe.
Persuadé du rôle social de l’architecte, Shigeru Ban s’est tourné vers des projets pour des personnes en difficulté. Il a fait de la conception de logements éphémères destinés aux plus démunis, victimes de catastrophes naturelles ou de guerres, l'une de ces spécialités. Ce qui lui a valu d'occuper la fonction d'architecte conseiller auprès du Haut comité aux réfugiés de l’ONU, de 1995 à 1999.

 

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Des étudiants et leur professeur au coeur d'un reportage sur la chasse aux sorcières

Ambre Ullmann, étudiante en master Histoire et civilisation de l’Europe, et Antoine Follain, professeur d'Histoire moderne (extrait du documentaire). Crédit : Cerigo films.

Le documentaire La chasse aux sorcières sera diffusé samedi 21 novembre 2015, sur France 3 Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne, Bourgogne et Franche-Comté. Antoine Follain, professeur d'Histoire moderne, y a participé, en compagnie de certains de ses étudiants.

« Le tournage de ce documentaire a eu lieu lors du séminaire de master en Sciences historiques que j'avais consacré au procès d’une certaine sorcière, Barbe Grosse Gorge », explique Antoine Follain, professeur d'Histoire moderne à l'Université de Strasbourg. Certains plans de ce documentaire montreront donc le Palais universitaire, ainsi que des témoignages d'étudiants sur leur travail et sur la chasse aux sorcières, aux XVe et XVIe siècles, en Alsace.

Pour ceux que le sujet intéresserait, le résultat collectif de ce séminaire sera publié dans le livre La sorcellerie et la ville, précise Antoine Follain. En attendant, rendez-vous samedi 21 novembre, à 15 h 20, sur France 3.

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In Situ : opération d'installations artistiques grandeur nature dans le hall du Patio

Anna L'Hospital et Alice Tariant s'approprient les marches du hall du Patio. Ci-dessous : les interventions artistiques d'Inês Lana Gastelois et Hélène Ruff. Crédit : Sophie Hedtmann.

Tout au long de la semaine, du lundi 16 au vendredi 20 novembre, les passants du Patio ont vu s'affairer des étudiants de la Faculté des arts (master echerche Arts plastiques) et de la Hear (Haute école des arts du Rhin). Les étudiants se sont questionnés à partir du lieu, de ses usages et de ses usagers. Les propositions artistiques sont variées, elles interrogent l’espace et interpellent chacun. 

Une étudiante peint les murs de l'amphithéâtre Cavaillès, avec des lettres blanches elle écrit des poèmes en plusieurs langues. Les étudiants étrangers de passage sourient, s'arrêtent, certains proposent même d'écrire leurs propres poèmes. Un autre enregistre les sons et les diffuse dans le jardin intérieur où la sculpture d'Etienne Hajdu est recouverte d'un linge. Un leurre architectural vient s'ajouter au couloir qui donne sur le jardin ou encore, pour combler le fantasme des étudiants, un espace lounge-couettes est créé pour venir se lover dans les couettes et coussins. Il ne manque plus que le monument hommage aux situationnistes pour venir honorer la mémoire des lieux...
Pour terminer en beauté cette incroyable semaine, une soirée est organisée in situ, ce vendredi 20 novembre, à partir de 19 h.

Le projet a bénéficié du soutien des IdEx dans le cadre du programme d’Investissements d’avenir.

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Fêtez Noël avec le Spacs

En décembre, le Service pour la promotion de l'action sociale (Spacs) propose une fête de Noël pour les enfants du personnel et des places à tarif préférentiel pour le Théâtre national de Strasbourg.

Les enfants (jusqu'à 10 ans) du personnel de l'université sont invités à une fête de Noël, samedi 12 décembre 2015, de 13 h 30 à 17 h 30, à la Halle des sports, rue Arbogast, à Strasbourg.
Les inscriptions doivent impérativement se faire à partir de l'interface disponible à partir du site du Spacs.

Le Spacs propose également, pour la saison 2015/2016, en partenariat avec le Théâtre national de Strasbourg, des places à tarif préférentiel pour le spectacle Les géants de la montagne, qui aura lieu le samedi 12 décembre 2015, à 20 h.